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 Chemical Fatality [Horitsuba/Yaoi/One Shot]

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Fudôshin
Petit Scribouillard
Petit Scribouillard
Fudôshin


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Chemical Fatality [Horitsuba/Yaoi/One Shot] Empty
MessageSujet: Chemical Fatality [Horitsuba/Yaoi/One Shot]   Chemical Fatality [Horitsuba/Yaoi/One Shot] Icon_minitimeSam 30 Avr - 14:14

Auteur : Fudôshin
Disclaimer : Les personnages et les lieux sont la propriété des CLAMP. C'est ma première fic yaoi, soyez indulgents > <.
Genre : Yaoi/ One Shot
Résumé : Quand on tombe sur deux grands timides, il vaut mieux mettre les pieds dans le plat.

*******************************************************************

Chemical Fatality

- Qui peut me dire ce qu’est une saponification ?
Fye passa en revue sa classe : Sakura, Tomoyo et Himawari studieuses au premier rang, Shaolan crispé comme si il s'attendait à tout moment à une interro surprise, son jumeau Shaolon avec son sourire en coin habituel, Watanuki qui semblait penser "pas moi, pas moi, pas moi", l'air inexpressif de Doumeki, les deux mokonas qui faisaient les imbéciles au dernier rang. Tout ce décor si habituel, qui suffisait à son bonheur lui sembla d'un coup bien fade. Il soupira en regardant par la fenêtre. "Un temps parfait pour une balade en amoureux, songea-t-il amer"

- C'est la réaction inverse d'une estérification, indiqua la voix de Sakura en le sortant de sa rêverie.
-Tout à fait Sakura-chan ! Il y a cependant une condition à cela. Laquelle ?
-Le milieu doit être basique, affirma Tomoyo.
-Exact, répondit le professeur, si le milieu est neutre on parle simplement de l'hydrolyse d'un ester. Shaolan-kun peut tu me citer une base forte ?
-Une, euh, base, hem, forte, hé bien, euh, c'est une, euh, base, qui est, qui est, forte..., bafouilla le jeune homme.
-Sakura te regarde, souffla Shaolon.
-L'hydroxyde de sodium, répondit Shaolan pris d'une inspiration subite.
-Selon quels critères, demanda Fye, distrait, Lewis, Bronsted, Arrhenius ?

La cloche sonna la pause de midi mettant fin au calvaire de l'élève. Les élèves se ruèrent dans les couloirs pressés de manger. Fye resta seul dans la salle. Il se leva lentement et se mit à errer dans l'institut. Ses pas l'amenèrent sans même qu'il y pense au gymnase.
Il se glissa sous une fenêtre et observa la salle. Kurogane s'entraînait. Les mouvements secs et précis de son shinai montraient la maîtrise et la férocité du combattant. Fye fut impressionné par les muscles qu'il voyait se contracter sous le keigoki entrouvert de Kurogane. Il pensa alors qu'il devait être bien agréable de se sentir bercer par ces bras musclés. Une main posée sur son épaule le fit sursauter.

- Encore à préparer une mauvaise blague ? demanda Yuui.
Fye regarda son frère jumeau et bafouilla une réponse approximative.
- J'ai fait un curry, l'informa le prof de cuisine, et je me demandais si tu voulais bien le manger avec moi pour midi ?
Fye accepta et suivit son jumeau à regret. En effet, Kurogane venait de reposer son arme et s'apprêtait à prendre une douche.

La fin de la pause de midi sonna et Fye prit congé de son frère qui devait enseigner sa fameuse recette de curry à Shaolan, Sakura et toute leur classe. Le professeur de chimie se dirigea donc sans enthousiasme vers la salle des profs. Arrivé devant la porte une odeur de thé vert lui satura les narines.
Il ouvrit la porte avec timidité et découvrit Kurogane devant la fenêtre, ses cheveux noirs encore humide après sa douche. Le grand brun pivota lentement vers son collègue. Ses yeux de braises transpercèrent le nouveau venu. Fye s'approcha de la machine à café sans pouvoir décrocher son regard du prof de sport. Il heurta la table et renversa une chaise. Kurogane soupira, posa sa tasse de thé et aida le prof de chimie à remettre les meubles d'aplomb. Il ne semblait en rien perturbé par les agissements étranges de Fye.
La porte s'ouvrit à la volée laissant place au tailleur d'un rouge flamboyant de la directrice de l'institut. Elle traversa la pièce d'un pas énergique ponctué par les claquements de ses talons d'une hauteur quasi surréaliste. Kurogane se poussa pour la laisser passer. A cette occasion il posa, sans y prêter la moindre attention, la main sur l'épaule de Fye qui s'était assis avant l'entrée si spectaculaire de sa supérieure. Le blond ne pu s'empêcher de rougir au contact de la paume rugueuse du kendoka. Cela ne dura qu'un instant mais n'échappa pas au regard perçant que Yuuko lui lança par dessus ses lunettes en demi lunes.

- Je dérange peut-être ? demanda-t-elle d'un ton aigre.
Fye fit signe de la négative et Kurogane grogna une vague réponse. La directrice plissa les yeux et se servit une tasse de café.
-Fye, il faudra penser à la décoration pour la kermesse du mois prochain.
- O...oui, répondit ce dernier, contrarié que Kurogane ait retiré sa main.
Yuuko leur lança un dernier regard suspicieux et quitta la pièce, sa tasse de café à la main.
- Vieille bique, marmonna Kurogane.

Fye ne pu s'empêcher de pouffer à la remarque de Kurogane. Cette remarque collait si bien avec son image de mauvais garçon. La porte s'ouvrit comme si le GIGN venait de la défoncer. Yuuko venait simplement de l'ouvrir d'un coup de pied spectaculaire. Elle se rua sur le grand brun et le tira par le col de son survêtement. La porte se referma aussi vite qu'elle s'était ouverte. Fye se retrouva seul en compagnie de la tasse, toujours fumante, de thé vert que Kurogane s'était servi avant l'arrivée de Yuuko.
Il se leva lentement comme si il craignait que la tasse ne s’enfuie. Il l'attrapa avec délicatesse et la porta à ses lèvres. La saveur fade et légèrement amère du thé vert l'imprégna tout entier. Il soupira. Il savait ce qu'il voulait. Il voulait se retrouver dans les bras musclés de Kurogane, il voulait sentir ses lèvres sur les siennes. Il soupira de derechef. C’était tout bonnement IRREALISABLE.
Un mouvement attira son attention et il leva la tête. Yuuko venait d'entrer par la fenêtre. Le sourire narquois qu'elle arborait donnait à Fye l'envie de s'enfuir.

-En tant que proviseur de l'institut je dois me soucier de la santé mentale de mes employés, commença Yuuko. Tu veux que je t’arrange le coup avec Kurogane ?
-Hein, euh, c'est-à-dire que,..., non, bafouilla Fye.
-Très bien. Si tu veux le voir je lui ai demandé de balayer le parvis, signala-t-elle en ressortant par la fenêtre.

Fye ne nota même pas l'énième excentricité de Yuuko qui consistait à rentrer et sortir par les fenêtres. Il se dirigea d'un pas qu'il voulait nonchalant vers le parvis. Parvenu à mi-chemin il se demanda bien ce qu'il pourrait dire à Kurogane. Ne trouvant rien de très crédible, il retourna à sa salle de classe.


Yuuko s'assit à son bureau et sortit une feuille d'un tiroir. Elle posa la pointe de son crayon sur le papier et se rendit soudain compte que son écriture était archi-connue de tous à l'institut. Elle reposa le crayon sur le bureau et se tourna vers son PC. Elle ouvrit un fichier texte et commença à taper. Satisfaite, elle allait imprimer quand elle se rendit compte que l'imprimante était dans le bureau de sa secrétaire. Elle maudit l'inspecteur d'académie qui lui avait imposé de prendre une secrétaire. "Cette immonde chauve souris veut contrôler mon travail" pensa-t-elle. Puis elle se rappela que ce qu'elle avait tapé n'avait qu'un rapport minimal avec son travail de proviseur. Elle effaça le fichier et s'adossa à son fauteuil. Elle reprit sa feuille et sortit de son bureau ignorant Xing Huo au passage. Yuuko s'enfonça dans les profondeurs de l'institut Horitsuba. Après avoir passé bien des portes et avoir longé bien des couloirs elle se retrouva devant une antique machine à écrire. Elle glissa la feuille entre les rouleaux et ses doigts se mirent à courir sur les touches.

La fin de la journée arriva sans que la mélancolie qui l'étreignait ne quitte Fye. Il rangea mollement ses affaires et regagna ses pénates, affligé à l'idée de passer la nuit seul.


L'édition hebdomadaire du journal de l'institut trônait sur la table de la salle des profs. Fye l'ouvrit en sirotant son café. Il espérait qu'un peu de lecture le distrairait avant le début des cours. La rédaction avait fait sa une sur le concours de cuisine que Yuui avait organisé afin de motiver ses élèves. L'oeil de Fye fut attiré par une annonce que quelqu'un avait entourée : "électron libre cherche case quantique vide afin de faire une liaison dative me contacter au..." Aucun de ses élèves ne possédait le niveau pour publier un tel texte. Personne d'extérieur ne viendrait publier une annonce, qui plus est une annonce de ce genre, dans le journal d'un institut privé.
Fye sortit son portable et composa le numéro. Son portable lui indiqua que le numéro n'était autre que celui de Kurogane. Le professeur de chimie n'en croyait pas ses grands yeux bleus. Comment Kurogane pouvait-il publié un texte aussi compliqué pour une annonce ? Fye regarda l'horloge : 7h58. Il lui restait deux minutes afin de trouver son collègue. Faisable. Mais comment lui expliquer posément que lui aussi le trouvait séduisant à en mourir ? Le cerveau du prof de chimie fonctionnait à la vitesse de la lumière.
Chaque solution lui semblait plus ridicule que la précédente. Tout à sa réflexion, il ne remarqua pas la fine silhouette de Yuuko qui l'observait par la fenêtre. La cloche sonna le début des cours.


Une feuille était placardée sur la porte du vestiaire de Kurogane. « T’es pas cap’ de m’attraper, Nya ! ^^ ». Le prof de sport fulmina. Un truc pareil, c’était signé, signé Fye. Le grand brun arracha la feuille et se précipita vers le bâtiment principal. La sonnerie l’arrêta dans son élan. Bouillant de colère, il ne remarqua pas la fine silhouette de Yuuko qui l’espionnait depuis l’ombre du bâtiment.


Fye salua ses élèves et prit une craie sur le bureau. Il dessina une molécule au tableau et se tourna avec malice vers la classe. Les collégiens se firent tout petits dans la crainte de se faire interroger.

- Watanuki-kun, au tableau ! s’écria-t-il joyeux.
Watanuki se leva, pas très rassuré et s’empara de la craie que son professeur lui tendait.
- Cette molécule possède 5 isomères. A toi de les trouver !
L’élève se demanda ce qui avait mis le prof de si bonne humeur. Il se demanda aussi pourquoi les profs de bonne humeur se font un devoir d’être sadiques.


Kurogane faisait les cent pas devant la salle de chimie. Il attendrait jusqu’à 10 heures si il le fallait. Et d’ailleurs, il le fallait. Même si le comportement de Fye était parfois bizarre, très souvent à la limite de l’incorrection pour quelqu’un ayant le devoir de former des jeunes, Kurogane devait lui reconnaître un sens aigu de la pédagogie et une gentillesse naturelle. Cette gentillesse avait d’ailleurs touché le prof de gym. Même si il trouvait son collègue souvent insupportable, il devait admettre que sa compagnie était agréable.

L’attente ne seyait guère au sportif et il décida de sortir pour contourner le bâtiment. Histoire de jauger son adversaire. Il s’adossa à un arbre à quelques mètres de la fenêtre. Le sourire radieux que Fye arborait lui allait à ravir. Rien à voir avec la confusion qui semblait l’étreindre la veille. Le grand brun se rendit compte qu’il apprécierait de caresser la peau diaphane et les cheveux blond de son collègue. Il secoua la tête pour se débarrasser de ses pensées si contraires au bushido. Il défroissa la feuille et relut le message.
- Tu vas voir si je vais t’attraper. Tu ne pourras plus t’échapper, marmonna Kurogane en fixant Fye.


A la fin du cours les élèves se ruent dans le couloir comme si leurs vies en dépendaient. La bonne humeur de Fye lui avait donné envie de faire passer chaque collégien au tableau. La plupart étaient d’ailleurs persuadés que si le cours ne s’était pas fini ils auraient eu droit à un contrôle en règle. Fye regarda les derniers disparaître dans le couloir et effaça le tableau. Quand il reposa la brosse, il entendit le claquement sec de la porte. Kurogane venait d’entrer. Fye rougit légèrement, tétanisé. Le prof de sport s’avança avec détermination, sans quitter son collègue des yeux. Son bras s’avança, rapide comme l’éclair et il agrippa Fye pour le plaquer contre lui.
- Maintenant que je t’ai attrapé, je ne te lâche plus, susurra Kurogane en s’approchant du blond.

Fye s’enivra du parfum si viril de Kurogane et se blottit dans les bras musclés de l’athlète. Brusquement Kuro passa sa main dans les cheveux dorés de sa cible et lui fit relever le menton. Il appliqua ses lèvres sur celles de son collègue. Fye se laissa faire et ferma les yeux avec délice. Il se laissa emporter par la fougue de son amant qui, déjà, le couchait sur le bureau. Les mains de Kurogane déboutonnèrent la blouse et la chemise de Fye en quelques secondes, pendant que Fye dé-zippait sa veste. Kurogane embrassa le cou et le torse de Fye comme si il voulait le dévorer. Ils sentaient tout deux la passion qui les dévorait et qui ne s’apaiserait qu’après avoir connu l’ultime étreinte et la satisfaction d’être aimé. Ensemble et toujours enlacés, ils roulèrent au sol sans cesse de s’embrasser.


Yuuko grogna et s’éloigna de la fenêtre. Les bureaux l’empêchaient d’observer les deux amants. Elle regagna son bureau en passant par la fenêtre. A peine fut-elle à l’intérieur que la porte s’ouvrit sur Xing Huo. Yuuko soupira. La secrétaire allait sans doute lui faire la morale à propos d’un quelconque ordre de l’académie. Mais Yuuko s’en fichait. Elle avait veillé sur la santé mentale de ses employés. Et elle avait, surtout, un motif pour vanner Kurogane.

Voilà comment se passer une calme journée à l’institut Horitsuba !

FIN

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